Pour apporter de la lumière dans une pièce sombre, l’idée d’intégrer dans le mur une ou des briques de verre est une bonne idée. Par contre, il faut penser au travail qu’il va falloir faire pour réussir à les encadrer avec le placo… Et ce n’est pas une mince affaire ! Je l’ai fait pour la première fois et ça n’a pas été aussi facile que de monter simplement une cloison ! Voici comment j’ai opéré :
Première étape :
Montez les rails normalement pour y fixer des plaques de placo. Coupez deux semelles de la bonne largeur pour pouvoir les fixer aux montants, au-dessus et en-dessous de la brique. Découpez ensuite deux montants pour les fixer verticalement sur les rails horizontaux que vous venez de poser. Fixez ces rails à environ 1 centimètre du bord de la brique de verre afin de pouvoir facilement faire une belle finition.
Deuxième étape :
Prenez un placo. Mesurez la hauteur entre le sol et le brique de verre, reportez cette mesure sur la plaque et découpez-la, pour qu’elle arrive, une fois fixée, juste en-dessous de la brique de verre. Fixez-la bien sur le rail horizontal que vous avez installé sous la brique de verre.
Troisième étape :
Mesurez la taille de la brique de verre et reportez-la sur la partie haute de la plaque de placo encore non fixée (celle que vous avez découpée et dont la partie basse est déjà fixée). Découpez le carré de l’emplacement de la brique de verre et conservez-le précieusement.
Quatrième étape :
Fixez sur les rails la partie ayant été découpée. Reprenez le carré de la brique que vous avez récupéré et découpez-le en quatre. Rabotez deux des quatre pièces d’un bon centimètre de chaque côté. Placez-les autour de la brique de verre, à l’intérieur de l’espace que vous avez dû réserver au début. Collez ces quatre pièces aux rails.
Cinquième étape :
Si un espace est présent entre les pièces autour du brique de verre et la cloison en placo, colmatez-le avec du MAP. Ensuite, réalisez un joint comme entre deux plaques de placo. Pour une belle finition, vous pouvez disposer des coins en bois autour de la brique de verre : cela le mettra en valeur et protégera votre coin ! Peignez votre mur de la couleur que vous souhaitez !
Voilà ! Le tour est joué !
Est-ce que cela vous a donné envie de le faire ? N’hésitez pas à me faire part de vos remarques 😉 !
On en entend parler partout, mais que sont réellement les COV ? Où les trouve-t-on ? Sont-ils vraiment néfastes pour la santé ? Les réponses à vos questions dans cet article dédié aux Composés Organiques Volatils…
Les COV : qu’est-ce que c’est ?
Les COV sont des « Composés Organiques Volatils ». Ils regroupent plusieurs milliers de composés tels que les solvants ou les hydrocarbures. Il s’agit de gaz et de vapeurs contenant, entre autres, du carbone. Ces gaz sont émis lors de leur combustion (par exemple par les pots d’échappement des voitures) ou lors de leur fabrication, leur stockage ou leur utilisation (par exemple au cours de l’application et du séchage de peinture).
Les COV : où les trouve-t-on ?
On trouve les COV un peu partout dans les produits ménagers industriels, professionnels ou ménagers : dans les peintures, les colles, les solvants, les encres, les détergents, les cosmétiques, les carburants… On les trouve également dans les matériaux de construction : dans les mousses isolantes, les moquettes, les sols synthétiques…
Les COV : quels effets sur la santé ?
Les meubles et les peintures peuvent dégager de nombreuses substances toxiques. Ils proviennent notamment des colles, solvants et vernis utilisés. Ils représentent alors l’une des principales sources de pollution intérieure.
Les effets des COV sur l’homme sont très variables. Ils peuvent également avoir un impact sur l’environnement mais si on se concentre sur la santé de l’être humain, les COV, en fonction de leur type, peuvent provoquer divers effets puisqu’ils sont dans l’air et qu’on les inhale. Des irritations, des démangeaisons, une gêne olfactive, des maux de tête, une diminution des capacités respiratoires, des difficultés de sommeil sont possibles… Certaines études scientifiques mettent en avant que les COV pourraient avoir, à plus long terme, un impact négatif sur le développement d’allergies, de troubles neurologiques ou digestifs, de certains cancers et même de maladies dégénératives.
Les COV : que faire pour les éviter ?
Concernant les meubles, il faut éviter les meubles en panneaux de particules (agglomérés ou contreplaqués). Ils peuvent dégager des COV de type formaldéhyde. Si vous avez des meubles de ce type, n’hésitez pas à les déballer dehors, les laisser aérer quelques heures. Puis, au cours des premières semaines d’utilisation, pensez à aérer la pièce où le meuble se trouve pendant au moins 30 minutes chaque soir. Par ailleurs, préférez les meubles en bois ciré ou huilé plutôt que lasuré ou vernis.
Lors de l’achat d’une peinture ou d’un matériau, choisissez ceux dont la mention « exempt de solvant » apparaît ; c’est un premier bon signe. Au contraire, bannissez les produits où il est stipulé « Ne pas utiliser dans un local fermé », « Ne pas fumer pendant l’utilisation », « Ne pas inhaler les vapeurs », etc. Dans tous les cas, préférez un produit à base d’eau et dont les outils utilisés pour l’appliquer se lavent à l’eau.
Les COV : comment savoir si le produit que j’achète est bon ou mauvais ?
La teneur en COV est exprimée en gramme/litre (g/l). L’émission de COV est exprimée en microgramme/mètre cube d’air (µg/m3 d’air). La première concerne la quantité de COV contenue dans la peinture et la deuxième concerne la quantité de COV émise dans l’air intérieur après application et séchage de la peinture. C’est donc bien le taux d’émission de COV qui pollue notre air intérieur. Notez bien cependant que si une peinture contient peu de COV, elle peut quand même en diffuser beaucoup dans l’air après son application !
Regardez l’étiquette du produit. Celle-ci est obligatoirement présente sur les produits de type peintures, vernis, revêtements, cloisons, isolants, portes et fenêtres… Il existe une échelle de classes d’émissions de substances volatiles toxiques par inhalation dans l’air intérieur : de A+ (le moins d’émissions) à C (le plus d’émissions). Bien sûr, préférez les produits de la classe A+ ou A.
Concernant les peintures, les lasures, les vernis et assimilés, quelques labels garantissent le respect de critères environnementaux et limitent les substances toxiques : Eco-label européen, Natureplus, Indoor air comfort, Ange Bleu (label allemand)… A savoir qu’une directive européenne limite les teneurs en COV pour plus d’une dizaine de types de vernis, produits et peintures (2004-42-CE).
Aujourd’hui, il existe des peintures naturelles ou écologiques. Peu d’études ont été faites pour l’instant sur la valeur de ces peintures concernant leur pollution intérieure. Certaines émettent très peu de COV mais d’autres beaucoup plus… Ne vous fiez donc pas uniquement à leur composition en « matières premières naturelles » !
Et vous, êtes-vous sceptiques face à ces COV ? Vous posez-vous encore des questions ?
Vous avez une bulle qui s’est formée sous votre toile de verre et vous n’arrivez pas à la retirer ? Vous n’avez sûrement pas envie de tout recommencer alors suivez cette astuce facile, rapide, et sans traces !
1 – Coupez au cutter dans le sens de la longueur de la bulle
2 – Prenez de la colle à papier avec le cutter
3 – Placez cette colle entre la toile fibre de verre et le mur
4 – Lissez avec le cutter puis avec vos doigts (propres !) pour étaler la colle sous la toile et sur « l’ouverture » faite
5 – Laissez sécher la colle et vous n’avez ni bulle, ni traces !
Alors, bonne ou mauvaise astuce ?
Le parquet massif ne demande pas beaucoup d’entretien. Mais de temps, en temps, pour lui redonner sa couleur d’origine ou enlever les taches, poncer le parquet puis le vitrifier pour le protéger est une solution simple à mettre en œuvre…
Première étape : Préparer le parquet
Commencez par retirer les plinthes du mur, en les décollant simplement ou avec un tournevis plat.
Nettoyez le plancher avec un produit « décireur » pour retirer les anciens produits de traitement et retrouver le parquet « brut ».
Si des clous ou agrafes sont présent, retirez-les avec une pince ou un arrache-clou.
Deuxième étape : Poncer le parquet
Pour poncer le parquet, vous pouvez soit louer une ponceuse (attention, c’est très lourd donc si vous vous attaquez à l’étage, pensez à l’escalier qu’il faudra monter puis descendre !), soit utiliser une ponceuse à main.
Protégez vos mais, genoux, oreilles, bouche et yeux pour éviter tout accident. Bouchez les portes et ouvrez les fenêtres pour que la poussière n’aille pas partout dans votre maison.
Commencez avec un abrasif à gros grain (généralement 80) et poncez dans le sens des lames avec régularité. Poncez avec une bordureuse (si vous en avez une) ou une ponceuse à main des rebords de la pièce.
Recommencez avec un grain plus fin (180 ou 200).
Troisième étape : Nettoyer le parquet
Une fois le parquet poncé, passez l’aspirateur en insistant sur les entre-lames et dans les recoins où peuvent s’accumuler les poussières. Si vous avez le temps, attendez le lendemain pour repasser un coup d’aspirateur, le temps que les poussières soulevées retombent.
Quatrième étape : Vitrifier le parquet
Si vous le souhaitez, vous pouvez appliquer une couche de Bondur, sorte de sous-couche qui permet d’imperméabiliser le parquet sans pour autant l’empêcher de respirer.
Ensuite, appliquez une couche de vitrificateur, toujours dans le sens du bois, un gros pinceau large fera l’affaire si vous n’avez pas de spatler.
Laissez sécher et passez un petit coup de papier de verre très fin (240) sur toute la surface du parquet. Aspirez soigneusement et remettez une couche de vitrificateur.
Une fois le vitrificateur sec, reposez vos plinthes et admirez votre travail !
Ce travail est généralement assez long et éprouvant, surtout lorsqu’on le fait à la main… Avez-vous des astuces pour le rendre moins fastidieux ?
Douce sous les pieds, confortable lors de soirées…
La moquette fait (ou a fait lorsqu’une tache est découverte !) souvent les frais d’un moment d’inattention. Quoi qu’il en soit, changer toute la moquette pour une tache que l’on n’a pas réussi à enlever ne fait pas sourire…
Venez, je vous confie quelques astuces pour retirer les taches de la moquette…
De la boue ?
Laissez-la sécher puis passer l’aspirateur. Protégez-vous et frottez la tache avec une solution contenant un peu d’ammoniaque (1 cuillère par litre d’eau)
De la bougie ?
Laissez sécher la cire puis tapotez-la pour la briser et enlevez-la délicatement avec un couteau. Placez une ou deux feuilles de buvard sur la tache et appuyez légèrement avec un fer tiède (de préférence dans le sens inverse du velours). Renouvelez l’opération jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de trace de cire sur les buvards. Pour remettre en forme les fibres de votre moquette, terminez en tamponnant avec un chiffon imbibé d’alcool.
De l’encre ?
Epongez au buvard et appliquez du lait additionné de sel fin. Laissez agir quelques minutes et absorbez à nouveau. Tamponnez avec une solution contenant 1/3 d’alcool et 2/3 d’eau. Absorbez encore puis appliquez du jus de citron pur. S’il s’agit d’encre de stylo à bille, utilisez du white spirit.
Du sang ou de l’urine ?
Absorbez avec un buvard ou une éponge puis utilisez du vinaigre blanc pur sur la tache.
De la boisson alcoolisée ?
Tamponnez avec un chiffon imbibé d’1/4 d’eau et ¾ d’alcool
Du beurre ?
Tamponnez avec une solution eau-ammoniaque (toujours une cuillère par litre d’eau et avec des gants et un masque), puis avec un chiffon imprégné de white spirit. Répétez l’opération en asséchant entre chaque intervention.
Du café ou du thé ?
Imbibez légèrement l’endroit taché d’un mélange d’alcool et de vinaigre blanc (1/2 de chaque) et épongez doucement.
Du chewing-gum ?
Pour les filles aux cheveux longs qui ont un petit frère, vous devez sûrement déjà connaître la technique ! Posez sur le chewing-gum un bac à glaçons sorti du congélateur. Le froid solidifie le chewing-gum qui devient cassant et se décolle alors facilement…
Du chocolat, du jus de fruit ou du sirop ?
Tamponnez à l’eau tiède savonneuse et répétez jusqu’à disparition de la tache.
Du lait ?
Frottez légèrement en rond avec du white spirit et de l’eau légèrement alcoolisée.
Des œufs ?
Frottez avec du white spirit puis avec de l’eau alcoolisée.
De la sauce ?
Tamponnez avec de l’eau alcoolisée puis séchez en frottant légèrement.
Du sucre ?
Imbibez légèrement avec de l’eau à peine alcoolisée, jusqu’à disparition de la tache. Epongez au maximum pour sécher.
Du vin ?
Tamponnez délicatement à l’aide d’un chiffon imbibé d’eau savonneuse.
Et voilà pour moi ! Avez-vous d’autres astuces à nous faire partager ? Merci !
Il existe plusieurs sources d’humidité : la fuite d’eau, la condensation, les remontées capillaires et les infiltrations. Si les infiltrations et les remontées capillaires s’attaquent surtout à l’extérieur de la maison avant de passer à l’intérieur, les condensations et les fuites détériorent surtout l’intérieur. L’humidité peut se manifester de plusieurs façons. Si vous avez de l’humidité stagnante dans votre maison, inspectez minutieusement les plafonds, les murs et les sols jusque dans les moindres recoins et partez à la recherche de moisissures, salpêtre, condensation ou fuite… Mais ne vous inquiétez pas ! Tous ces problèmes ont leur solution !
– Les moisissures : quand les champignons attaquent !
Les moisissures apparaissent dans des pièces humides, sombres et non ventilées. Elles sont généralement dues à de la condensation continuelle (comme dans une salle de bain ou une cave) ou à des infiltrations fréquentes (par exemple dans une région très pluvieuse). Les champignons peuvent alors être noirs, verdâtres ou rosâtres…
Pour pallier à ce souci, il faut très régulièrement ventiler les pièces atteintes. Si vous le pouvez, n’hésitez pas à créer une ouverture (ou à agrandir celle déjà existante) ou mettez en place une VMC. Si vous n’arrivez pas à vous en débarrasser, pensez à contacter les autorités compétentes (Mairie ou association par exemple) pour vérifier que les champignons présents chez vous ne sont pas toxiques !
– L’humidité : je me cache derrière des meubles !
L’humidité d’un mur peut ne pas se voir si un meuble y est accolé. En effet, le meuble, surtout s’il est en bois, et son contenu, surtout s’il s’agit de matières absorbantes comme du linge, retiennent l’humidité qui détériore le mur, le meuble et son contenu !
Pour y remédier, laissez un espace entre le meuble et le mur de manière à ce que la lame d’air alors présente puisse ventiler le mur et éventuellement l’assécher.
– Les efflorescences : quèsaco ?
Il s’agit de dépôts blancs, plus précisément de sels cristallins blanchâtres. Ils se déposent sur des parois ou des meubles qui y sont adossés. Les efflorescences permettent de repérer la zone humide puisqu’elles se concentrent autour. Pour les murs en plâtre, c’est ce qu’on appelle du salpêtre.
Une seule solution : ventiler, ventiler et ventiler la pièce…
– Des tâches sur les murs : plusieurs possibilités
Si les tâches sont rondes et entourées d’auréoles, l’humidité est ponctuelle et il s’agit sûrement d’une fuite. Il faut donc en trouver l’origine et la réparer !
Si les tâches sont allongées et frangées, il s’agit probablement de remontées capillaires si elles se trouvent près du sol ou bien d’infiltration si elles se situent ailleurs. L’isolation des sols et l’étanchéité des murs doit être envisagée ou revue pour en venir à bout.
Si les tâches sont sur du papier peint et sont accompagnées de cloques, la cause de l’humidité est variable. Avant que le papier peint ne tombe en lambeaux, il faudra rechercher la source de cette humidité et voir pour soit isoler les murs, colmater des fissures extérieures ou assurer une meilleure ventilation de la pièce.
Quoi qu’il en soit, étanchéifier un mur pour barrer la route aux infiltrations ne suffira pas à empêcher l’humidité d’entrer dans votre maison si celle-ci n’est pas assez ventilée. Pensez également que certains chauffages humidifient les pièces… Et souvenez-vous surtout que lors de travaux, les dégâts dus à l’humidité devront être absolument réparés : les murs asséchés, les meubles assainis, l’enduit tombé pour en refaire un nouveau,…
Et vous, avez-vous déjà eu des problèmes d’humidité dans votre maison dont vous avez eu à vous débarrasser ?
Si vous emménagez ou si vous avez envie de tout transformer dans votre maison, avant de vous intéresser à la couleur des rideaux, pensez aux sols ! Il existe un grand choix de revêtements esthétiques, simples à poser et à entretenir, permettant à chacun de trouver une solution appropriée à ses goûts et à son budget…
Le sol : un rôle à tenir
Le sol participe au confort à l’intérieur d’une maison ou d’un appartement. Son rôle peut être décoratif mais il est surtout utilitaire : destiné à un usage quotidien, il subit de nombreuses agressions telles que le piétinement, les rayures, les chocs, les saletés… Le choix de votre sol doit permettre de répondre à ces contraintes.
Les fabricants le savent bien et augmentent sans cesse leurs gammes et proposent une palette de plus en plus étendue de matières et textures, de coloris ou d’impressions… Aujourd’hui, beaucoup de sols sont également très simples à mettre en œuvre si l’on souhaite le faire par soi-même.
Le sol : bien le choisir
Il ne suffit pas d’avoir un coup de cœur pour un beau parquet massif ou un carrelage vert pomme. Le choix d’un revêtement de sol doit être mûrement réfléchit. La première étape consiste à connaître la destination du revêtement : entrée, séjour, chambre d’enfant…, et, par conséquent, sa facilité d’entretien !
En présence de jeunes enfants ou de personnes allergiques, la priorité peut être donnée à l’hygiène. En effet, on s’orientera plutôt vers un parquet ou un carrelage dans ce cas.
Voici la quantité de passage en fonction des pièces de l’habitation, qui vous permettra de choisir le type de sol en fonction de la destination de la pièce :
– Passage raisonnable : chambre parentale, dressing, chambre d’amis
– Passage important : salle principale, chambre d’enfant, couloir, bureau quotidien
– Passage intense : entrée, escaliers, cuisine, zone d’accès extérieur
Le sol : choisir son ambiance
Compte-tenu de la forte présence visuelle du sol, l’esthétique du sol doit d’harmoniser avec l’environnement de la pièce. Pensez donc bien à :
– la luminosité : source unique ou multiple ? naturelle ou artificielle ?
– les proportions de la pièce : pose dans le sens de la largeur ou de la longueur ?
– la décoration des murs : neutre, colorée ou épurée ?
– l’ameublement : ancien, contemporain, mixte ?
L’ambiance classique privilégie les camaïeux, les matières naturelles et les beiges. Les sols s’harmonisant bien avec cette décoration seront ceux type parquet, moquette ou sisal.
Pour une ambiance plus contemporaine, le choix pourra plutôt porter sur un sol vinyle, des dalles, un stratifié ou moquette de couleur.
Le sol : l’oublier ou le faire remarquer ?
En fonction du sol que vous choisirez, cela aura un impact sur l’espace (enfin, la vision de l’espace) de votre maison ou appartement. En effet, un seul et même revêtement peut agrandir un petit appartement. A l’inverse, une grande surface dénudée est réchauffée par le mariage de plusieurs matériaux et couleurs…
Vous pouvez jouer sur contraste de deux tons ou même deux sols différents pour créer un îlot dans la pièce, un coin repas ou un coin bureau. Cela est possible aussi si vous voulez mettre en valeur un meuble en particulier…
Le sol : l’ami de vos pieds
Concernant la pose, aujourd’hui, de nombreux sols sont à disposition des « bricoleurs ». Si vous n’êtes pas sûrs de vous ou si vous optez pour un sol délicat à poser (dalles, parquet massif, carrelage avec motifs…), n’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour éviter une dégradation précoce de votre sol, qui pourrait, en plus, faire du mal à vos doigts de pieds… !
Et pour vous ? Quel sol avez-vous choisi dans vos pièces ? Et est-ce pour des raisons pratiques, économiques ou décoratives ?
Ca y est, vous avez décidé de vous lancer dans le bricolage ! C’est bien, mais au bon ouvrier, les bons outils !
Alors pour ne pas vous retrouver démuni dans le magasin de bricolage, la caisse à outil de votre frère ou les conseils de votre voisin donnés par-dessus la clôture, voici la photo de quelques outils et leur utilisation…
Marteau |
Suivant la taille du marteau, sert à enfoncer des clous de tailles différentes.Permet également l’utilisation de ciseaux à bois, bédanes, pointeaux, burins, … avec une précision variant en fonction de la taille du marteau |
Marteau arrache-clous |
Ce marteau de charpentier sert non seulement à enfoncer les clous, mais aussi, grâce à sa fourche, à les arracher grâce au bras de levier qu’il procure |
Fausse équerre |
Cet outil permet de reporter des angles non droits afin de réaliser des pièces en bois bien adaptées à un support qui n’est pas à angles droits. Très utile pour des travaux précis dans l’ancien … mais pas uniquement ! |
Troussequin |
Cet outil, ici dans une version ancienne, permet de recopier des formes afin d’avoir, par exemple, une pièce de bois qui suit parfaitement le contour d’un mur ou d’une autre pièce non droite |
Tournevis plat |
Ce tournevis sert à visser des vis à tête plate. Différentes tailles de tournevis sont nécessaires en fonction de la taille des vis |
Masse |
Lorsqu’il s’agit de casser des pierres ou des plaques de béton importantes ou particulièrement dures, les marteaux ne sont pas toujours assez lourds. Une masse est alors nécessaire pour effectuer ces travaux qui demandent une force plus importante |
Ciseau à bois |
Sert à enlever des épaisseurs de bois dans des endroits précis. |
Bédane ou bec d’âne |
Le bédane a la particularité de permettre de creuser des mortaises, autrement dit, des trous parallélépipédiques dans un morceau de bois dans lesquelles viennent s’insérer des mortaises afin, par exemple, de réaliser des tiroirs ou des chaises |
Tenailles |
La fonction des tenailles est d’enlever des clous, généralement de plus petite taille que ceux que le marteau arrache-clous permet d’arracher. Son bras de levier est inférieur |
Truelle |
Les truelles servent à projeter et/ou étaler en général du ciment, de la chaux ou du plâtre sur une surface à recouvrir |
Truelle étroite |
Cette truelle étroite permet d’effectuer des travaux de précision |
Perceuse-visseuse |
Cet outil électrique (sur batterie rechargeable) permet de percer différents matériaux ou de visser de façon plus rapide et efficace que le tournevis classique. Très utile lorsqu’il y a un nombre important de vis à visser ou de trous à percer. S’utilise avec des embouts adaptés à chaque usage |
Scie égoïne |
Une scie égoïne sert à scier manuellement des pièces de bois de section importante, par exemple des planches de 2.5cm x 25 ou 30cm |
Scie Sterling ambidextre |
Une scie Sterling est souvent utilisée avec une boite à coupe afin de réaliser des montages (bois) précis, avec coupes à 90° ou parfois 45°. Celle-ci est ambidextre, car on peut la retourner pour une utilisation par un droitier ou un gaucher. |
Burin plat |
Sert à casser ou à enlever par exemple des plaques de plâtre ou de béton collées sur des mursIl existe des burins cylindriques |
Lime triangulaire ou tire point |
Cette lime permet de limer du métal dans de petits endroits ou de rendre plus régulières les parois internes d’un trou en général carré. |
Pince coupante |
Pince servant à couper en général des pièces de métal cylindriques ou plates |
Pince d’électricien |
Ces pinces dont les poignées sont recouvertes d’un isolant électrique permettent de saisir des câbles électriques (en général en cuivre), de les couper pour les mettre à longueur, de les maintenir en place pour les relier électriquement à un boitier, une borne, … |
Pince circlips |
Cet outil peu utilisé est très pratique lorsqu’il s’agit de mettre en place un circlip ! Un circlip étant une sorte de rondelle ouverte faisant ressort, munie de deux trous venant se placer dans une gorge d’un cylindre métallique afin de le fixer en translation |
Avez-vous un outil dont vous ne connaissez pas le nom ou l’utilité ? N’hésitez pas à m’en faire part 🙂 !
Rénover toute une maison, cela ne s’improvise pas. Vous avez fait vos plans, vos devis. Mais dans quel ordre allez vous réaliser vos travaux ? Commençons par l’extérieur (1 e partie). Quelques trucs et astuces pour bien organiser l’ordre des travaux
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Vous souhaitez mettre en valeur votre appui de fenêtre dans le cadre d’une rénovation ou simplement redonner un coup de jeune à votre intérieur ? Voici comment faire cela simplement et pour un résultat plus que satisfaisant…
Pour réaliser un appui intérieur de fenêtre en bois, vous avez besoin :
– D’une planche de bois
– D’une scie
– D’une lime
– D’un mètre
– De colle
– De joint silicone blanc ou transparent
– D’un crayon à papier
– D’une fausse-équerre (si l’appui de votre fenêtre n’est pas droit)
1 Commencez par prendre les mesures de votre appui de fenêtre et achetez une planche en bois de qualité, afin que votre travail dure longtemps, avec un bord déjà arrondi si vous souhaitez des travaux moins longs ou un résultat plus beau.
2 Marquez le bois avec votre crayon à papier aux dimensions que vous avez prises, moins 2 mm de chaque côté (hormis le bord arrondi). Utilisez la fausse-équerre pour avoir des angles parfaits si vous avez besoin.
3 Sciez le bois, en faisant attention de bien suivre votre trait de crayon.
4 Limez les bords du bois pour éviter les échardes et avoir de belles finitions
5 Vérifiez que ce que vous avez découpé rentre bien dans le cadre de l’appui.
6 Mettez de la colle sur votre support et sur votre planche de bois et maintenez-la en place avec des poids, le temps du séchage.
7 Une fois la colle sèche, retirez les poids et passez du joint silicone sur les trois côtés afin de lier la planche au mur et éviter que la poussière ou l’eau ne se dépose dans le petit espace entre la planche et le mur.
8 Laissez sécher le silicone et admirez votre travail !